ALAIN NAOUM EN QUELQUES MOTS

Alain Naoum

Au cœur  de Bruxelles, ce marchand réputé d’art africain ancien est passionné depuis toujours par l’histoire des civilisations et particulièrement par l’art de l’antiquité et les arts traditionnels.
Il se souvient de la fascination qu’ont exercée sur lui les albums de Tintin comme Les sept boules de Cristal ou Les Cigares du Pharaon. Un grand-père antiquaire lui a ouvert les portes de ce qui est aujourd’hui son univers quotidien. La fréquentation assidue du Musée du Cinquantenaire et du Musée d’Afrique centrale a Tervuren ont fait le reste. Il ne restait plus qu’à attendre la révélation d’une voie à suivre: l’exposition Utotombo d’art traditionnel d’Afrique noire au Palais des Beaux-Arts en 1987 fut cette étincelle.

Depuis, Alain Naoum parcourt le monde et collectionne les expériences, les découvertes et les rencontres. Parmi celles-ci, il en une qui l’a marqué durablement. Arman, passionné et spécialiste reconnu d’art africain traditionnel, aura été une sorte de mentor mais aussi un ami. Ainsi, familier des grandes collections d’art africain ancien, des galeries, des musées, Alain Naoum a engrangé au fil des années des connaissances qui constituent une garantie certaine de l’origine et de la qualité des pièces qu’il négocie. Car il appartient à cette race de connaisseurs qui possèdent l’expérience du terrain, dont l’œil exerce peut se référer a des milliers d’objets vus et qui se situent en marge des débordements spéculatifs. Ses nombreux contacts avec des institutions comme le Minneapolis Institute of Arts ou le Smithsonian à Washington attestent d’une reconnaissance bien méritée.

Spécialisée dans les objets d’Afrique centrale, la galerie propose également des pièces issues d’autres régions d’Afrique (Punu, Kota, etc.). Ces œuvres proviennent pour la plupart de collections américaines et belges. Outre son rôle de marchand et de consultant pour qui désire commencer ou compléter une collection existante, Alain Naoum est toujours à la recherche de pièces de grande qualité, et notamment d’objets du Congo.

Texte publié en  2011 dans le magazine « L’événement  –  Guide mensuel de l’élégance et de l’art de vivre en Belgique”